Pour cette incursion africaine sur les terres du jazz, au plus près des racines de la musique mandingue, trois musiciens (Sénégal et Guinée) bouleversent la donne en imposant leur propre rythme, à l’écart des imposés. Percussions, piano et kora (harpe-luth traditionnelle à 32 cordes) se répondent, investissent naturellement l’espace harmonique, dans un dialogue de cordes croisées, à égale distance des cultures, dans le langage universel de la pentatonique.