Photo : Concordski © Clémence Catherine
Concordski
(France)
Musique  • Tout public • Gratuit
Pop rétro-futuriste
Texte facile à lire et à comprendre

C’est un concert de musique d’Eugénie Leber.
Elle chante en français et joue de la musique électronique
avec des synthétiseurs.
Un synthétiseur est un instrument de musique,
il ressemble à un piano et peut faire plein de sons
différents.
L’artiste mélange de la pop, des rythmes anciens et
récents.
C’est un concert dansant et mystérieux.

Entourée de ses vieux synthés analogiques (Prophet 5 en tête) et de sa boîte à rythmes TR-707, Eugénie Leber enregistre depuis quelques années des chansons électro-pop énigmatiques et post-modernes, métronomiques et accrocheuses. Au moins autant que ce pseudo tout droit sorti de la Guerre froide, surnom donné au concurrent du Concorde, le Tupolev Tu-144, réalisé par l’URSS à la fin des années 60. Après un premier EP (Concordski chez 59wecord, 2023) aux refrains terriblement accrocheurs et aux textes ancrés dans la poésie urbaine, cette cold-wave kitsch en chansons rétrofuturistes revient avec un nouvel EP, Salon des arts ménagers (2025) et un live puissant, réveillant d’un coup tous les souvenirs fantomatiques de Daniel Darc et Jacno.

Avec Intercité, chanson addictive et douce-amère sur un train fonçant dans la nuit, la Normande d’adoption Eugénie Leber définissait durablement l’esthétique de Concordski. Ce premier EP éponyme, sorti par le label caennais WeWant2Record, connaîtra une seconde vie avec l’ajout de remix d’Eric Dupont Moroder, Jay Shah B et Gousso et Beckett (2023). Entre rythmiques séquencées et turbines analogiques, ces chansons incisives, minimalistes et mélancoliques, nous parlent de la vie comme elle est et de ses tragédies, d’un pull oublié dans un tiroir qui rallume des souvenirs, avec un sens du détail et de la concision collant parfaitement aux mélodies électro-pop affutées. Beaucoup de second degré, beaucoup de savoir-faire dans ce dosage savant de new-wave acidulée et de synth-pop corrosive. Même sillon creusé aujourd’hui avec Salon des arts ménagers (2025, en coproduction avec le label Cartelle de Liza Bantegnie), nouvel EP robotique au cœur qui bat juste et fort. Un son glacial et martial, des histoires dramatiques et un kitsch dark, comme des traits d’union, sensibles et pop, entre Depeche Mode et Joseph Mount de Metronomy. Sur scène, Concordski débarquera avec toute sa cohorte de synthétiseurs pour un décollage et un sacré vol de démonstration hors-piste.

Armée de ses vieux synthés analogiques et de sa boîte à rythmes TR-707, Eugénie Leber emmène la synth-pop et la chanson électro-dark dans une cure radicale d’esthétique new-wave énigmatique et post-moderne, métronomique et singulièrement accrocheuse. Entre Daniel Darc et Jacno, derrière ce nom fleurant bon l’aéronautique de la Guerre froide (Concordski est le surnom donné au concurrent du Concorde, le Tupolev Tu-144), elle revient avec un second EP, Salon des arts ménagers (2025) et un live puissant, avec toute sa cohorte de synthétiseurs. Un sacré vol de démonstration hors-piste.

BIOGRAPHIE

> CONCORDSKI (France)

Bassiste notamment pour Edwards, AV ou Marc Desse, Eugénie Leber découvre les synthétiseurs en 2014 et se lance dans une quête éperdue du son et de la boucle. Elle décide de se servir de ces machines pour créer des chansons aux mélodies accrocheuses. De vrais chansons pop, avec des refrains, des couplets, des structures assez classiques et une esthétique suffisamment trash pour retrouver le rock garage d’où elle vient. Elle sera donc Concordski en solo, les deux pieds dans la new-wave et un kistch glacial, comme un projet post-moderne parfaitement maîtrisé. Avec un premier missile éponyme (2022) lancé sur le label WeWant2Wecord, puis ressorti l’année suivante en version augmenté de trois remixs, Eugénie Leber publie cette année le second LP de Concordski, Salon des arts ménagers (2025), à l’imagerie toujours aussi rétro-exotique, à l’esthétique industrielle post-apocalyptique et aux compositions parfaites, produit avec les labels Cartelle, WW2W et Silvebarbe, dont le single L’incendie, déjà dévoilé en 2024 sur la compilation Cartelle vol.2.

DISTRIBUTION

Eugénie Leber (composition, chant, instruments).

vendredi 04 juillet 2025
22:15 > 23:00
Le Grand Huit, 20 rue Pierre Martin, Rennes
LE GRAND NUIT[e]

45mn
Gratuit
Métro lignes A et B : arrêt Gare • Bus 12, C3 : arrêt Gare Sud Féval • Vélo Star : Gare Sud Féval

cognitif moteur
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LES TOMBÉES DE LA NUIT sont soutenues par La Ville de Rennes, La Région Bretagne, Le Département Ille-et-Vilaine et Le Ministère de la Culture.

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