Photo : Perhaps all the Dragons © Marc Domage
Perhaps all the dragons
Berlin
(Belgique)
Tour du monde en trente récits intimes pour trente écrans
Autour de trente récits intimes filmés entre Japon, Espagne, Belgique et New York, Bart Baele et Yves Degryse explorent la théorie des six maillons intermédiaires reliant n’importe quels individus sur terre. Trente écrans et trente spectateurs pour une installation performance kaléidoscopique et immersive.

Il n’existerait que six maillons intermédiaires entre nous et n’importe quel autre individu sur la terre. Partant de cette théorie mathématique, les artistes belges Bart Baele et Yves Degryse ont sillonné la planète pour filmer le récit d’histoires ayant circulé dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Soit trente récits intimes filmés en plan américain à New York, au Japon, en Espagne, en Belgique, présentés sur trente écrans pour trente spectateurs passant de l’un à l’autre. Un foisonnant, malicieux et diabolique kaléidoscope humain qui tient autant du théâtre documentaire, de l’installation que de la performance.

Sur le plateau de l’Opéra de Rennes, trente spectateurs prennent place devant trente écrans installés en cercle au coeur d’une structure métallique en forme de table ronde. Filmés en plan américain, des visages apparaissent et racontent leur histoire. Récits intimes, tranches de vie, déclarations philosophiques, notions scientifiques et anecdotes insolite : glanés autour du monde, à New York, au Japon, en Espagne, en Belgique, ces histoires ont déjà circulé dans la presse internationale ou sur les réseaux sociaux avant que les artistes belges Bart Baele et Yves Degryse ne s’en emparent. Chaque spectateur pourra choisir cinq de ces vidéos illustrant la théorie des « six degrees of separation ».

Toujours dans le cadre de leur cycle Horror Vacui (l’horreur du vide), le projet Perhaps All The Dragons du collectif d’Anvers (dont le titre s’inspire de l’auteur autrichien Rainer Maria Rilke) brouille les frontières entre théâtre documentaire, installation, performance, journalisme, direction d’acteurs et orchestration mathématique. Dans ce tête-à-tête exclusif avec cinq autres maillons de l’humanité, le spectateur s’immerge dans des récits qui finiront par tous se rassembler et révéler leurs liens cachés. Une expérience foisonnante, sensible et décalée, un diabolique et malicieux kaléidoscope humain.

BIOGRAPHIE

Fondé à Anvers (Belgique) en 2003 par les artistes Bart Baele, Yves Degryse et Caroline Rochlitz, le collectif Berlin a entamé le cycle « Holocène » (soit notre ère géologique actuelle) armé de caméras, de techniques d’interview, de tables de montage et de quelques comédiens, avec les spectacles Jerusalem, Iqaluit, Moscow, Bonanza, Lisboa et Zvizdal. Il s’est ensuite attaqué au cycle « Horror Vacui » (l’horreur du vide) dont Tagfish, Land’s End et Perhaps All The Dragons sont les trois premiers épisodes. Le collectif se caractérise par l’aspect documentaire et interdisciplinaire de sa quête de témoignages au-delà des frontières, chaque projet étant ancré dans une ville ou une région de la planète. Toujours au travail sur de nouveaux spectacles pour les deux cycles, le collectif a convenu d’achever le cycle « Holocène » à Berlin, avec la création d’un docu-fiction auquel participeront différents habitants des villes ayant fait l’objet des projets précédents du cycle.

DISTRIBUTION

Directeur artistique : Bart Baele et Yves Degryse
Concept : Berlin
Avec : Derek Blyth, Sergey Glushkov, Francois Pierron, Juan Albeiro Serrato Torres, Rinat Shaham, Shizuka Hariu, Shlomi Kirchely, Jonas Jonsson, Nirman Arora, Suneet Chhabra, Luci Comincioli, Roger Christmann, Regina Vilaça, Pat Butler, Walter Müller, Adela Efendieva, Andrew Mugisha, Ramesh Parekh, Nico Mäkel, Wim Mäkel, Tamas Sandor, Philippe Cappelle, Romik Rai, Brecht Ghijselinck, Vladimir Bondarev, Andrei Tarasov, Matsumoto Kazushi, Bob Turner, Geert-Jan Jansen, Kurt Lannoye, Robrecht Ghesquière,
Laura Fierens, Patryk Wezowski, Hilde Verhelst et Christina Davidsen
Composition musicale : Peter Van Laerhoven
Texte : Kirsten Roosendaal, Yves Degryse et Bart Baele
Scénographie : Berlin et Manu Siebens
Direction technique : Robrecht Ghesquière
Recherche & dramaturgie : Natalie Schrauwen
Décors et accessoires : Jessica Ridderho et Natalie Schrauwen
Construction des décors : Manu Siebens, Robrecht Ghesquière, Bregt Janssens et Koen Ghesquière

PRODUCTION

Production : BERLIN
Coproduction : Deutsches Schauspielhaus Hamburg [DE], KunstenfestivaldesArts [Bruxelles, BE], le CENTQUATRE [Paris, FR], Dublin Theatre Festival [Dublin, IE], Centrale Fies [Dro, IT], Noorderzon Performing Arts Festival [Groningen, NL], La Bâtie – Festival de Genève [Genève, CH], Zomer van Antwerpen [BE]
Avec le soutien du Gouvernement Flamand, de NXTSTP, du programme Culture de l’Union Européenne, et ONDA – Office national de diffusion artistique.
BERLIN est artiste associé au CENTQUATRE-PARIS.

jeudi 05 juillet 2018
17:00 > 18:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
jeudi 05 juillet 2018
19:00 > 20:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
jeudi 05 juillet 2018
21:00 > 22:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
vendredi 06 juillet 2018
17:00 > 18:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
vendredi 06 juillet 2018
19:00 > 20:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
vendredi 06 juillet 2018
21:00 > 22:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
samedi 07 juillet 2018
16:00 > 17:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
samedi 07 juillet 2018
18:00 > 19:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes
samedi 07 juillet 2018
20:00 > 21:00
Opéra de Rennes, Place de la Mairie, Rennes

1h
5€ / 2€ Sortir!
Métro/bus/vélo : République - Ligne de bus : toutes les lignes desservant le centre ville
cognitif
RETOUR EN IMAGES
SUR LE MÊME SUJET
Aller au contenu principal
LES TOMBÉES DE LA NUIT sont soutenues par La Ville de Rennes, La Région Bretagne, Le Département Ille-et-Vilaine et Le Ministère de la Culture.

© Les Tombées de la Nuit 2024